Affaire Emiliano: Cardiff City nie l’existence du transfert avec le club français en disant « le transfert n’a jamais existé »
Le
club gallois conteste l'aboutissement du transfert d'Emiliano Sala en
retrouvant une clause invalidant le contrat signé avec le FC Nantes.
Nouveau
rebondissement dans l'affaire du transfert d'Emiliano Sala de Nantes
vers le club gallois de Cardiff ,les dirigeants de Cardiff n’ont décidément pas
digéré que le club nantais, quelques jours après la disparition
de leur ex-buteur dans un accident d’avion, leur adressent une facture.
Ils
s'appuient pour cela sur une clause présente dans l'accord, qui stipule que si
le 22 janvier (le lendemain de l'accident), la Ligue de football
professionnelle et la fédération de football des Pays de
Galles n’ont pas adressé une notification aux deux clubs pour
valider le transfert, celui-ci serait "nul et non avenu". Une
notification qui n'arrivera jamais aux deux clubs puisque la veille le buteur
argentin et son pilote s'écrasent dans la Manche.
Le
transfert est « nul et non avenu » plaide donc un proche des dirigeants de
Cardiff, qui espère s'en tirer sans payer les indemnités. Les Bluebirds avaient
déjà refusé de payer la première échéance du transfert, prétextant attendre
l'avancée de l'enquête. De son côté, Nantes ne compte pas en rester là et a d'ores
et déjà saisi la FIFA pour obtenir gain de cause.
Notification
aux deux clubs.
Elle
stipule qu’au 22 janvier au plus tard, si la Ligue de football professionnelle
et la fédération de football des Pays de Galles (Footballl association of
Wales) n’ont pas adressé une notification aux deux clubs pour valider le
transfert, celui-ci serait « nul et non avenu » .
Il
s’agissait de valider le fait que Sala était « enregistré comme joueur
de Cardiff » et que le certificat du joueur était publié. Or, Emiliano
Sala a disparu dans le crash d’un
avion privé, au large de Guernesey avec son pilote David
Ibbotson, lundi 21 janvier, vers 21h15. Ces deux notifications ne sont, de fait,
jamais parvenues dans les instances des deux clubs de foot professionnel.
Cardiff
prêt à négocier ?
Cardiff
City, qui précise n’avoir rien à voir dans la réservation du vol emprunté par
le joueur, s’était mis d’accord avec Sala sur le versement d’une prime à la
signature à effet immédiat. C’est interdit par les règlements du championnat
anglais, qui précise qu’une telle prime doit être échelonnée sur la durée du
contrat. En plus, des clauses juridiquement contraignantes, convenues avec
Nantes au moment des négociations, n’auraient pas été respectées.
Cardiff
City insistera devant la FIFA sur le fait que Sala, malgré l’enregistrement du
transfert par la Fédération internationale quelques heures avant son crash
aérien d’après le FCN, n’était pas officiellement un joueur des Bluebirds au
moment de son décès.
Mais
une source au sein de la Premier League explique qu’aucune des deux Fédérations
n’avait confirmé l’enregistrement de Sala et la délivrance du Certificat
International de Transfert. « L’accord entre Cardiff et Nantes était soumis à
plusieurs conditions. Si elles n’étaient pas remplies, le contrat devenait
caduc, avec aucun paiement dû, souffle la même source. Nantes avait proposé
cette clause. »
Les
deux clubs avaient en effet le temps de se retourner, plus d’une semaine avant
la clôture du Mercato hivernal, si le deal devait tomber à l’eau. Le FCN
s’estime de son côté « pleinement en accord avec les règles de la FIFA »,
d’après une source au club.
Interrogée
par L'Equipe il y a quelques jours, la mère de Sala, Mercedes Taffarel, estimait que
Cardiff devait payer le transfert. "Le contrat était
signé. Je ne sais pas pourquoi ils [Cardiff] ne veulent pas payer. On a vu les
images, on a vu des photos. Sa signature était posée sur un papier",
a-t-elle pour sa part déclaré.SourceGoal,OuestFrance
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